Les propriétés de l’eau n’ont pas fini de nous étonner. Si tout le monde connaît bien le type de glace formée par le froid, sachez que des scientifiques ont récemment réussi à développer une autre forme plus légère baptisée « aéroglace ». De quoi s’agit-il exactement et comment est-elle obtenue ?
Vous l’aurez compris, il existe plusieurs types de glace (ce que les néophytes ignorent !). A ce jour, 17 formes différentes sont connues. Et sur ces 17 phases, seules deux d’entre elles sont plus légères que ce que nous appellerons « la glace standard ». Pour ce qui est de la formation de l’aéroglace, il s’agit en fait d’eau, modélisée par pression négative. Elle est donc comme dilatée depuis l’extérieur, étirée en quelques sortes. Mais pourquoi ce nom ? Tout simplement, car elle est plus légère que la glace habituelle, très peu dense. La logique du nom suit la même que celle des « aérogels » qui sont des gels très légers.
A ce jour, cette aéroglace n’en est qu’à la phase théorique. Ce sont des chercheurs japonais qui ont découvert l’existence d’une phase de glace supplémentaire, ultralégère. Ils ont pour l’instant procédé uniquement à des simulations par ordinateur au moyen de programmes spéciaux qui permettent de créer des conditions très extrêmes, impossibles à atteindre au sein d’un laboratoire. Là où les forces liant les atomes et les molécules échouent, l’informatique prend donc le relais !