Fausses nouvelles, sources non vérifiées, articles infondés, parodiques ou volontairement mensongers… ils constituent un phénomène qui envahit les réseaux sociaux et peuvent se propager comme une trainée de poudre. Conscient de la propension du problème et de la menace réelle qu’ils constituent, Facebook a déclaré la guerre contre les « Fake-news ».
Mark Zuckerberg a longtemps refusé de réguler le contenu des publications sur Facebook. En justifiant que la plateforme n’est pas une sorte de médias, procéder ainsi serait nuire au titre de réseau social. Mais la victoire de Donald Trump sur les élections présidentielles américaines a changé la donne. Les observateurs, surtout les Américains, voient les réseaux sociaux d’un mauvais œil. Ils sont pointés du doigt pour leur laxisme face aux informations erronées qui circulent sur leur plateforme, étant donné que les « fake news » auraient joué un rôle dans l’élection américaine. C’est alors que depuis novembre, Zuckerberg revient sur ses propos et prend désormais à bras le corps la lutte contre les fausses informations.
En novembre, Facebook commence par interdire l’accès à la régie publicitaire pour les sites diffusant des « fake news ». Puis récemment, en concluant des partenariats avec des agences de presse et des organismes de presse pour trier le vrai du faux, Facebook décide de s’appuyer sur le « fact-checking » pour distinguer les fausses informations d’un contenu vérifié. Le dispositif devrait être testé en Allemagne pour les prochaines élections fédérales prévues à la fin du mois d’août de cette année. Néanmoins, le réseau social confirme qu’il n’y aura pas de censure, les utilisateurs pourront continuer de partager les fausses informations. Mais ces dernières seront identifiées comme ayant fait l’objet d’une vérification et comme étant sujettes à débat. Le but est que les utilisateurs seront invités à vérifier eux-mêmes l’authenticité de leurs informations.